Accueil
Thèmes
A propos
Contact
Liens
Rechercher
La fin de l'Etat

 hébreu antique










 

            L'histoire politique du peuple juif durant les années qui ont suivi la mort de Jésus est sombre. C'est celle d'une escalade de la violence provoquée par la révolte contre l'occupation romaine, de son échec et de ses conséquences dramatiques pour la nation israélite.


Le témoignage des documents historiques

 

L'histoire de la fin de l'Etat de Judée est connue essentiellement grâce aux récits de Flavius Josèphe, qui relate en détail dans son ouvrage "La guerre des Juifs" les tensions politico-religieuses entre les Romains et les Juifs et les opérations militaires qui provoquèrent sa disparition.

Les incidents commencèrent avec une série de provocations commises par le préfet de Judée Ponce Pilate à l'égard du peuple hébreu. Au début de son mandat (26-36 ap. J.-C.), il fit entrer les enseignes romaines dans Jérusalem, objets interdits par la loi judaïque car ils portaient l'image de l'empereur. Le gouverneur fit une autre maladresse en s'emparant du trésor du Temple sous prétexte de financer la construction d'un aqueduc. Enfin, sa plus grave faute fut de rassembler des troupes sur le mont Garizim et d'y faire massacrer un groupe de Samaritains armés qui s'y étaient regroupés.

Ce dernier évènement coûta à Pilate sa place de préfet. En l'an 36 son supérieur le légat de Syrie Lucius Vitellius, dont dépendait la Judée, le renvoya à Rome pour qu'il justifie sa conduite. Pilate s'embarqua pour l'Italie où il fut sans doute démis de ses fonctions et peut-être sanctionné.

La Judée retrouva une certaine autonomie, lorsque l'empereur Claude (41-54) lui accorda un roi en la personne d'Hérode Agrippa, petit-fils du roi Hérode le Grand. Ce monarque fut apprécié par le peuple israélite pour son respect des rites juifs et pour sa politique modérée. Il bénéficia de la confiance de Rome et devint bientôt roi de toute la terre d'Israël. Cette situation ne l'empêcha pas de persécuter l'Eglise naissante, en faisant arrêter l'apôtre Pierre et exécuter l'apôtre Jacques.

 Après la mort d'Hérode Agrippa en 44, la Judée fut à nouveau administrée directement par des procurateurs romains. Seuls quelques territoires du nord d'Israël et du sud de la Syrie obtinrent encore en 48 la royauté avec Hérode Agrippa II, fils du précédent (48-93). Ce monarque resta toujours l'allié de Rome, mais à sa mort toute la Palestine repassa définitivement sous le contrôle direct de Rome.

C'est entre 66 et 70 que se déroula la première et grande révolte juive contre l'occupant. Les troupes romaines avaient déjà été fréquemment la cible d'attentats violents perpétrés par les zélotes, un mouvement juif de résistance armée indépendantiste. En 66, un incident diplomatique né d'une affaire de sacrifice et de détournement de l'argent du Temple, provoqua une rébellion ouverte. Au cours de ce soulèvement, les résistants réussirent à prendre le contrôle de Jérusalem et de plusieurs autres places fortes.

Une intervention armée du légat de Syrie Cestius Gallus ne parvint pas à reprendre Jérusalem, et se termina même par une défaite romaine à Beth-Oron. Cet échec encouragea la révolte juive à se transformer en véritable guerre d'indépendance. Mais les insurgés se heurtèrent bientôt aux légions du général Flavius Vespasien, qui reprit l'offensive en 67 et qui soumit les territoires juifs les uns après les autres. En 69, la Judée était presque entièrement retombée aux mains des Romains, à l'exception des derniers bastions juifs : Jérusalem, Massada, l'Hérodion et Machéronte.




Buste de l'empereur Vespasien
(vroma.org).

 

Buste de l'empereur Titus
(dinosoria.com).



Le général Vespasien ayant été entretemps désigné comme empereur romain à la mort de Néron, son fils Titus fut chargé de reprendre Jérusalem. La ville assiégée était en réalité mal défendue car divisée entre trois factions rivales, situation qui affaiblissait sa résistance. En 70, les troupes de Titus réussirent à prendre successivement les deux premières enceintes, la forteresse Antonia, le Temple d'Hérode et la ville haute. Après la chute des derniers points de résistance, le Temple fut incendié et totalement détruit. La ville elle-même subit la répression romaine et fut presque entièrement rasée.

La prise de Jérusalem fut suivie de celle des autres camps retranchés. Le dernier bastion de la résistance juive fut la forteresse de Massada, dont le siège de 73 est resté fameux pour son dénouement tragique. Massada est une sorte de nid d'aigle, bâti sur un haut plateau désertique qui domine la rive ouest de la mer Morte. Les zélotes commandés par Eléazar Ben Ya’ir transformèrent cette ancienne résidence d'agrément hérodienne en forteresse quasi-imprenable. Les légions du général Flavius Silva l'assiégèrent, et firent construisire une rampe par des prisonniers juifs, où ils engagèrent leurs engins de siège. L'armée romaine incendia la porte d'accès et pénétra enfin dans l’enceinte. Mais elle n'y trouva que des morts, car les assiégés avaient organisé un suicide collectif, préférant mourir librement plutôt que de vivre dans la servitude.





Le rocher et la forteresse de Massada
(jewishmag.com).



Les conséquences des défaites de 70 et 73 furent désastreuses pour la population juive de Judée. Les prisonniers furent déportés, réduits en esclavage ou exécutés. Quelques années plus tard, l’empereur Hadrien fit rebâtir Jérusalem, mais pour y installer des familles romaines. A la place du Temple d’Hérode on éleva un temple dédié à Jupiter.

Cette dernière décision représentait une provocation inacceptable pour les Juifs encore présents. Ce fut le signal d'une nouvelle et dernière révolte, qui éclata en 132 sous la conduite d’un leader nommé Simon Bar-Kokhba. La soudaineté et la violence de la rébellion surprirent l’occupant, qui se replia momentanément tandis que les insurgés reprenaient la majeure partie du pays. La Judée pensa avoir retrouvé son indépendance, et mit en place une ébauche de gouvernement juif. Celui-ci commença à frapper sa monnaie et envisagea de reconstruire le Temple.

Mais ce ne fut qu’une courte embellie. Trois ans plus tard (135), l'armée romaine renforcée par douze légions reprit l'offensive, et la révolte fut à nouveau écrasée. Bar Kokhba se réfugia dans la forteresse de Betar, au sud-ouest de Jérusalem, qui fut finalement prise par l’armée romaine, et ses défenseurs exterminés.




Monnaie émise lors la révolte de Bar-Kokhba.
La légende indique "Shimon (Bar-Kokhba), chef d'Israël"
(tau.ac.il)
.



        L’échec de la rébellion de Bar-Kokhba marque la fin définitive de l’Etat hébreu ancien. De nouveaux massacres de Juifs furent perpétrés en 136, accompagnés de destructions de nombreuses villes juives. La Jérusalem romaine fut renommée Aelia Capitolina par Hadrien, et la population juive y fut interdite de séjour. Le peuple hébreu fut massivement expulsé de son pays, et contraint de se disperser dans tout le pourtour méditerranéen, inaugurant une situation d’exil qui allait durer dix-neuf siècles : c'est la "Diaspora", ou dispersion. Elle devait durer jusqu'au XXème siècle et à l'apparition du mouvement sioniste qui se concrétisa par la création du nouvel Etat d'Israël en 1948.


Le témoignage de l'archéologie


       Tel que le rapportent les écrits de Josèphe, le destin de l'ancien Etat d'Israël trouve des correspondances sur le terrain archéologique. Du Temple d’Hérode brûlé et détruit lors de la prise de Jérusalem, il ne reste rien aujourd'hui à l’exception d’une partie du mur de soubassement : c'est le fameux mur occidental dit "des Lamentations", ou Kotel, au pied duquel les Juifs d'aujourd'hui viennent se recueillir.

Des traces de ces incendies ont été retrouvées dans la vieille ville, sur la colline située juste à l'ouest du mont du Temple, dans les restes d'une habitation qui fut la proie des flammes sans doute lors de cet épisode. La "maison brûlée" a été fouillée en 1970 par l’archéologue israélien Nahman Avigad. Elle contenait une couche de cendres, des céramiques du Ier siècle, une lance, le bras d’une victime et des pièces de monnaie juives portant la mention : "An quatre de la rédemption de Sion", c’est-à-dire l'an 69. Fut également découverte une pierre qui servait d’étalon de pesée et qui portait le nom de son propriétaire : "Appartient à Bar Kathros". On connaît effectivement une famille Kathros grâce au Talmud babylonien, qui officiait comme prêtres dans le Temple d’Hérode. Cet extrait du Talmud semble indiquer qu’une réputation de corruption et d’oppression envers le peuple entourait les prêtres de cette famille : "Malheur à moi à cause de la maison de Kathros …".






La "Maison brûlée" à Jérusalem
(biblewalks.com)
.




Etalon de poids
(biblewalks.com).



        La forteresse de Massada a été fouillée entre 1963 et 1965 par l'équipe de Yigael Yadin, général et archéologue israélien à l’Université Hébraïque de Jérusalem. Il y trouva des traces importantes du dernier combat des zélotes. Les deux camps ont laissé des témoignages matériels de leurs actions. Du côté de l'attaque, les murets de clôture de plusieurs camps romains sont encore bien présents au pied du plateau. La rampe élevée pour les engins d'assaut est toujours là, en parfait état, inclinée à 45 degrés et incorporant une structure de bois qui assure encore sa solidité. Du côté de la défense, le rempart consolidé par une structure de bois avec remblai a laissé quelques traces calcinées, bien que la majeure partie des matériaux ait disparu. Le bois provenait sans doute des charpentes des habitations démontées à la hâte.

       Lorsque l'armée romaine incendia l’entrée renforcée, les assiégés privés de tout espoir optèrent pour le suicide collectif, et se donnèrent la mort. L’indice archéologique le plus significatif est sans doute la découverte faite par Yadin dans un tas de décombres, d’un lot de onze tessons de poterie inscrits à l’encre, portant chacun le nom d'une personne. Parmi ceux-ci figure celui du chef des zélotes : Ben Ya’ir. On peut supposer que ces inscriptions servirent pour un tirage au sort au moment du suicide. Les dernières heures de Massada ont longtemps symbolisé un combat désespéré contre l’oppression.





Ostracon de Massada
portant le nom de Ben Yair

(zionism-israel.com)
.



            La dernière révolte juive de 132 menée par Bar-Kokhba est connue grâce aux sources historiques, ainsi que par des documents trouvés dans des grottes proches de la mer Morte. En 1960, l’équipe de Yigael Yadin découvrit une caverne au fond d’un vallon asséché, le Nahal Hever. Sur le flanc d'une paroi abrupte, les archéologues explorèrent la grotte formée de trois cavités naturelles successives, reliées par d'étroits boyaux. La dernière était un caveau funéraire où reposaient des ossements humains disposés d’une étrange manière. Les crânes étaient placés dans des paniers, à côté desquels étaient rangés les corps couchés sous des piles de vêtements.

            Toutefois le plus intéressant était la présence dans cette grotte de plusieurs dizaines de documents manuscrits, écrits de la main de Bar-Kokhba en personne. Les "lettres de Bar Kokhba" nous dévoilent les détails de ses plans de guerre, ainsi que des instructions relatives aux préparatifs de la fête juive de Sukkot. La grande piété de Bar Kokhba est connue, et avait même incité certains milieux juifs à le considérer comme le Messie et le libérateur d'Israël. L’Histoire a remplacé ce rêve par une tragique désillusion.





Les "lettres de Bar-Kokhba"
découvertes en 1960
(en.wikipedia.org).



Détail d'une lettre écrite sur papyrus
et attribuée à Bar-Kokhba
(people.uncw.edu).




D’autres grottes de Judée ont également  livré de nombreuses pièces de monnaie frappées sous ce gouvernement éphémère. Une belle collection a été révélée en 2009 par des chercheurs des universités de Jérusalem et de Bar Ilan, notamment le professeur Amos Frumkin, dans une caverne tout aussi inaccessible de la région du camp de Betar. La cachette contenait des objets antiques de cette période tels que des armes, des poteries et des lampes à huile, ainsi que 120 pièces de monnaie au nom de Bar-Kokhba. Ces pièces de bronze, d’argent et d’or en parfait état avaient été frappées sur des pièces romaines de réemploi, et plusieurs représentaient la façade du second Temple avec la mention : "Pour la liberté de Jérusalem". Nul doute que cet abri a servi de refuge aux derniers résistants indépendantistes de Judée.

Ces soulèvements successifs n'eurent pour résultat que de provoquer une répression féroce et un exil massif vers l'étranger. Le peuple juif demeura dispersé hors de sa terre d'origine pendant dix-neuf siècles.




 
Monnaie trouvée en 2009, émise
lors de la révolte de Bar-Kokhba
(gnews.com).


Poterie découverte dans la grotte
(israelnationalnews.com)
.


     

Le tombeau des rois


            Pour terminer sur une note un peu plus positive, on parlera d’une personnalité étrangère peu connue mais qui a tenté de soutenir l’Etat juif. Si l'on se rend aujourd'hui dans la banlieue nord de Jérusalem, à huit cent mètres de la porte de Damas, on remarque sur la grille d'un portail un écriteau indiquant en langue française l'entrée d'un parc archéologique : « République française - Tombeau des rois ». Il s'agit d'un terrain sur lequel est creusée l'une des plus prestigieuses nécropoles antiques de Palestine [12].

            Le site fut d'abord fouillé en 1863 par le Français Louis-Félicien de Saulcy, puis en 1867 par Charles Clermont-Ganneau, et fut offert au consul de France en 1886 par les frères Péreire, banquiers de leur état.

            Un large escalier de plein air taillé dans le calcaire descend vers une petite porte latérale, donnant accès à une vaste cour creusée à ciel ouvert. Au fond de cet espace apparaît une large ouverture rectangulaire, taillée dans la paroi rocheuse et abritant une sorte de porche. Les contours très abîmés de ce portail monumental portent encore des restes de frises sculptées. Les premiers archéologues s'imaginèrent être en présence du sépulcre de personnages prestigieux comme le roi David, et s'attendirent dès lors à y trouver des trésors fabuleux.



 

Escalier menant à l'entrée du tombeau des rois
(
bibleplaces.com).
  

Reste de la façade du tombeau des rois
(itsgila.com).





            Pour pénétrer à l'intérieur de la nécropole, de Saulcy et son équipe durent franchir, sous l'imposant portail de pierre, un passage étroit fermé par une grande pierre ronde roulant dans une glissière. Ils se trouvèrent alors dans un vaste ensemble souterrain de chambres funéraires communiquantes, réparties sur deux niveaux. Quelques niches funéraires vides étaient creusées dans les parois. Mais la nécropole était vide de toute richesse ou mobilier de valeur. On dégagea seulement quatre lourds cercueils de pierre, qui furent extraits de la nécropole [13].

            La salle la plus reculée du complexe, que l'on atteignait à l'étage inférieur après avoir parcouru un étroit couloir, était visiblement conçue pour ne contenir qu'un seul corps. Seuls deux fragments d’un sarcophage de pierre finement sculptés jonchaient le sol.

            Trois jours après le début des fouilles, un ouvrier remarqua une pierre qui émergeait du sol de l'une des chambres. On creusa tout autour et on dégagea un sarcophage de calcaire intact, fermé par un couvercle et orné de motifs géométriques simples. Sur l'un de ses flancs étaient gravées deux courtes inscriptions antiques. La même expression était tracée en araméen et en hébreu : Tsadan malchata, que de Saulcy traduisit par : « la reine Tsadah » [14]. L'existence de ce personnage était jusque-là inconnue. En soulevant le couvercle, les explorateurs trouvèrent le corps d'une jeune femme enveloppé dans un tissu brodé de fils d'or. Le sarcophage fut extrait de la nécropole, puis transporté en France jusqu'au musée du Louvre où est encore conservé [15].





Le sarcophage supposé d'Hélène d'Adiabène
(en.wikipedia.org).



            Il s'avéra après expertise que l'ensemble du site ne datait que du Ier siècle de notre ère ; il était donc loin d'avoir pu ensevelir les premiers rois d’Israël. Pour qui cette riche nécropole avait-elle donc été construite ? Puisqu'il s'agissait manifestement d'une tombe royale, on fit le rapprochement avec une souveraine d'origine étrangère qui avait effectivement vécu à Jérusalem au Ier siècle : Hélène d'Adiabène.

            L'histoire étonnante de cette souveraine est rapportée dans les écrits de Flavius Josèphe et dans le Talmud. Au Ier siècle de notre ère, le petit royaume appelé Adiabène occupait une partie du Nord de l'Irak actuel. Autour de l'an 30, la reine Hélène se convertit au judaïsme,  s'installa à Jérusalem vers 46 et apporta plusieurs fois son soutien au peuple hébreu. Plus tard, ses deux fils et successeurs tenteront de secourir Jérusalem lors de la première révolte juive.

            Hélène décéda vers 58. Elle fut inhumée à Jérusalem, où elle s'était faite construire un majestueux complexe funéraire. Ce monument impressionna le géographe grec Pausanias au IIe siècle, qui parle d'une nécropole somptueuse surmontée de trois petites pyramides et dont l'entrée était munie d'un mécanisme d'ouverture sophistiqué.





L'entrée du tombeau des rois
(interbible.org).




            Le complexe funéraire encore appelé « tombeau des rois » est-il celui d'Hélène d'Adiabène et de sa famille ? Les descriptions de la sépulture d'Hélène faites par Josèphe et Pausanias lui correspondent plus ou moins. La distance à la ville semble correcte. Des trois pyramides, il ne reste aucune trace significative. Peut-être le mécanisme d'ouverture concernait-il la pierre roulante qui devait être déplacée. Par ailleurs, la reine Tsadah est décédée trop jeune pour s'identifier à Hélène d'Adiabène.

            Bien que des doutes planent encore sur l'attribution de ce complexe à la famille royale d'Adiabène, cette interprétation demeure la plus courante. Quoi qu'il en soit, l'histoire du séjour de cette souveraine à Jérusalem enrichit le patrimoine de la ville sainte et honore sa mémoire.







Références :

[1] - J. Schaalje : "Visiting Masada". The Jewish Magazine, oct.-nov. 1999.
[2] - M. Chancey, A. Porter : "The Archaeology of Roman Palestine". Near Eastern Archaeology, Vol. 64, No 4 (dec. 2001), pp. 164-203.
[3] - N. Avigad : "Jerusalem in Flames - The Burnt House Captures a Moment in Time". Biblical Archaeology Review 9, 6, November /December 1983.
[4] - E. Netzer : "The Last Days and Hours at Masada". Biblical Archaeology Review 17, 6, November/December 1991.
[5] - "Masada : The Last Stand. Biblical Archaeology in Focus. A tribute to Photographer David Harris". Biblical Archaeology Review, 200th issue, July/August 2009, September/October 2009, Vol. 35, Nos 4/5.
[6] - R. Porat, H. Eshel, A. Frumkin : "Finds from the Bar Kokhba Revolt from two caves at En Gedi". Palestine Exploration Quarterly, 139, I (2007), 35-53.
[7]  - Y. Yadin : "New discoveries in the Judean Desert". The Biblical Archaeologist, Vol. 24, No 2 (may 1961), pp. 34-50.
[8]  - Y. Yadin : "More on the Leters of Bar Kokhba". The Biblical Archaeologist, Vol. 24, No 3 (sept. 1961), pp. 86-95.
[9] - Y. Yadin : "Bar-Kokhba: The rediscovery of the legendary hero of the last Jewish Revolt against Imperial Rome". Weidenfeld and Nicolson, Jerusalem 1971, pp. 128-129.
[10] - A. Joseph : "2000 year old treasure discovered in Jerusalem". September 9, 2005 (gnews.com).
[11] - T. Truschel : "Hérode Ier le Grand, le dernier grand roi de Judée de 37 à 4 avant J.C.". Histoire antique et médiévale n° 46, nov.-déc. 2009, pp. 36-47.
[12] - "The Simpler Tomb Façades of the Upper Class I" (uhl.ac).
[13] - R. S. Notley and J. P. Garcia : "Queen Helena's Jerusalem Palace ‒ in a Parking Lot ?". Biblical Arcaheology Review Vol 40 No 3, May/June 2014.
[14] - S. Pfann : "Has St Peter returned to Jerusalem ?", 2007 (uhl.ac).
[15] - C. Bigot : "Louis Félicien Caignart de Saulcy, qui es-tu ?", Dialogues N° 33, nov.-déc. 2010 (ambafrance-il.org).









La suite :
La composition des évangiles


Accueil    Thèmes     A propos    Contact     Liens     Rechercher